Pour exercer efficacement leur métier, certains professionnels ont le besoin d’un véhicule utilitaire. Plusieurs modes de financement s’offrent ainsi à ceux qui envisagent d’acquérir ce type de véhicule.
Les fonds propres pour financer un véhicule utilitaire
Cette option permet aux professionnels disposant de suffisamment de fonds propres de payer au comptant l’achat d’un véhicule utilitaire. Ils en deviennent propriétaires et préservent leur capacité d’emprunt qu’ils pourront consacrer à d’autres projets. Ils économisent ainsi sur les intérêts d’emprunt ou le surcoût généré par une location. De plus, l’absence de dette simplifie la gestion de la trésorerie de l’entreprise et elle n’est pas non plus engagée dans un contrat à moyen ou long terme, comme dans le cas d’un emprunt ou d’une location. En revanche, l’achat en fonds propres est un investissement conséquent qui peut grever la trésorerie de l’entreprise et occasionner des difficultés financières en cas de besoin urgent de liquidités. Enfin, la revente du véhicule est conditionnée par son état, l’entreprise risque de ne pas trouver de repreneur si le véhicule est trop détérioré.
Emprunter pour financer un véhicule utilitaire
Souscrire un emprunt auprès d’une banque ou d’un établissement de crédit est une autre option pour financer un véhicule utilitaire et en devenir propriétaire. Un emprunt n’a pas une grande influence sur la trésorerie de l’entreprise, car elle n’a pas investi une somme conséquente pour l’achat et par ailleurs, le remboursement du crédit est lissé de façon linéaire sur la durée de l’emprunt. Le revers de la médaille est que cette solution augmente le niveau d’endettement de l’entreprise et réduit ainsi ses possibilités d’obtenir d’autres financements. Un emprunt occasionne également le paiement d’intérêts qui représentent un surcoût pour l’entreprise.
Financer un véhicule utilitaire par le biais de la LOA
De plus en plus de professionnels se tournent vers la LOA, appelée aussi crédit-bail, pour financer un véhicule utilitaire. Cette option permet à l’entreprise de préserver sa trésorerie en ne mobilisant pas un montant important pour l’achat. Le professionnel utilise le véhicule utilitaire sur une période de 2 à 6 ans, avec un versement sous forme d’apport initial de 15 % du prix du véhicule, en sus des loyers mensuels. Les mensualités sont déterminées en fonction de plusieurs critères comme la durée de location, le forfait kilométrique, le prix du véhicule ou du coût de sa valeur résiduelle. D’autre part, la LOA permet à l’entreprise de devenir propriétaire du bien en levant l’option d’achat. Toutefois, le locataire ne peut, en aucun cas, résilier le contrat en cours sauf en payant les mensualités restant dues auxquelles peuvent s’ajouter des pénalités financières. Pour mettre un terme à son contrat, le professionnel peut recourir au transfert de leasing.
La LLD pour financer un véhicule utilitaire
La LLD n’est pas un mode de financement de véhicule, elle sert uniquement à financer son utilisation en contrepartie de loyers mensuels sur une durée de 12 à 60 mois. En effet, la LLD n’offre pas d’option d’achat, le souscripteur doit obligatoirement le restituer au loueur à la fin du contrat de location. Les mensualités sont calculées sur le même principe que celles de la LOA avec, en plus, le coût des différents services optionnels comme l’assistance, l’entretien, l’extension de garantie, l’assurance et la maintenance. La LLD d’utilitaire permet également au professionnel de profiter de la déductibilité des loyers sur les bénéfices. Par ailleurs, en n’étant pas propriétaire du véhicule, le locataire n’a pas à se soucier de sa revente. Par contre, il peut avoir à payer des pénalités en cas de dépassement du forfait kilométrique prévu ou en cas de dégradation importante constatée sur le véhicule. Quel que soit le mode de financement de véhicule utilitaire choisi par le professionnel, il est toujours recommandé de demander plusieurs devis de véhicules utilitaires avant de s’engager.